Je suis un superprédateur d’Afrique dont l’estomac est le plus acide de tous les vertébrés. Mes poumons peuvent se déplacer vers l’avant ou l’arrière de mon corps, ce qui est bien pratique sous l’eau. Selon une légende papoue, mon ancêtre Kabakmeli aurait créé le monde.
Je possède un coeur à quatre chambres comme les oiseaux, mes plus proches cousins. Je peux vivre centenaire et ne pas m’alimenter durant deux ans. La température de mon nid décide si ma progéniture est entièrement mâle ou femelle.
Mon système de circulation sanguine sophistiqué fascine les anatomistes et les physiologistes. Je peux rester deux heures sous l’eau et courir jusqu’à 17 km/h sur une courte distance. Reptile connu le plus social, je peux mesurer jusqu’à sept mètres de long. Ma morsure est la plus puissante du règle animal.
Je suis très dangereux pour l’homme, je suis…
]]>Lors du dernier épisode de ♪ Ça te gankera ♪, la révélation impitoyable du secret des anciens a complètement bouleversé les deux familles. L’affrontement est désormais imminent.
]]>Le challenge d’Île-de-France est une ancienne compétition interclubs à laquelle j’ai déjà participé. Un peu comme dans Hikaru no go, chaque club présente une équipe de trois personnes, à raison d’un match par mois. Par le passé, on s’affrontait également en rengo.
J’ai réalisé un compte-rendu de la dernière édition sur le site du club.
J’aimerais vous présenter ici la partie que j’ai faite à la troisième ronde contre Steven De Oliveira (2k) qui me donnait donc trois pierres de handicap. Steven est aujourd’hui à un niveau shodan mais il va abandonner avant la fin de cette partie, me laissant lui rafler assez de points pour passer 4e kyū.
J’ai refait la partie de mémoire donc certains coups peuvent être approximatifs.
Aucun commentaire ne m’a malheureusement été fait de la part des membres de mon club. C’est dommage car si l’on regarde nos positions à la fin de l’enregistrement, Blanc n’a certes pas beaucoup de points mais il maintient une pression énorme sur les pierres annotées d’une croix.
Et pourtant, quand Blanc m’a isolé ces deux groupes, je ne m’inquiétais pas plus que ça. Pourquoi donc ? Que faire dans cette situation ? Vous avez deux minutes…
Solution :
]]>« Mes chers enfants, j’ai le regret de vous annoncer que la héroïne actuelle, Priscila VI, sixième reine barbare de sa lignée, vient de succomber en marchant malencontreusement sur des pics meurtriers. Nous retiendrons d’elle son courage et sa détermination, ainsi que sa manie de détruire tous les objets qu’elle rencontrait. Elle nous manquera. Que Charon prenne soin de son âme. Le rituel de sélection du nouveau héros va donc bientôt commencer.
— Enfin ! C’est pas trop tôt. Ça fait trois heures qu’on nous fait poireauter dans ce taudis.
— Tais-toi Lancelot ! Et arrête d’exagérer… Bah du moment qu’on me garantit qu’aucun poulet ne hante le donjon, je suis prête à tout.
— C’est aps un dnojno, c’est un cataheu.
— Un peu de silence les enfants. Le grand esprit va maintenant désigner qui aura la noble tâche de perpétuer la lignée des aventuriers de la famille afin de nous apporter gloire et propérité. Je rappelle que l’objectif actuel est la destruction du grand Alexandre, un monstre impitoyable qui met du rose partout. Ce mauvais goût est im-par-do-nnable.
— Oui enfin nos ancêtres étaient des incapables finis. Kenny III le preux marchait la tête en bas, et Lisa VII ne voyait pas plus loin que le bout de son nez. Lamentable.
— Chut Lancelot ! Et puis tu oublies Charlotte II la chauve, qui a quand même occis le terrible Khidr. Moi j’espère que ma petite taille ne sera pas un handicap, snif.
— Ben mio ej vios totu en 2D alros bon…
— Du calme. C’est l’heure. Le curseur divin va apparaître et nous désigner l’heureux élu. Lancelot II, dit le ninja gay hypochondriaque, lève-toi ! Henrietta III, dite la spéléologue naine alektorophobe, avance donc ! Et toi, Johnny XII le géant dislexique à la vision 2D, montre-toi ! »
Le choix fut scellé et l’aventure continua ainsi, sans fin. Qui se souvient désormais de Johnny XII, l’élu qui ne dépassa pas la première salle du chateau ? Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée. Heureusement qu’il nous reste les tapisseries généalogiques pour sécher nos larmes.2
Mon plus gros problème quand je rédige un article, est de trouver une jolie accroche de départ. Une fois que je suis lancée, il n’y a plus trop de problèmes, mais trouver une belle introduction, sans tomber – trop souvent – dans le thème du « j’aime / j’adore / je suis trop contente de cette recette / blablabla » est toujours compliqué.2
J’ai une relation conflictuelle avec les couteaux.3 [rires]
Depuis toujours, je ne suis pas une adepte des plats salés froids.4
Mais je suis très gourmande quand c’est bon.5
Je ne bois que très peu d’alcool et en très petites doses. L’umeshu est la seule boisson qui me rendrait alcoolique.6
Je ne regarde que très peu la télévision, mais je l’avoue, je suis les émissions culinaires. Alors si j’en apprécie certaines, j’en regarde d’autres uniquement pour le sujet et puis, il y a toujours quelque chose à apprendre.7
Moi je fais tout au pifomètre.8 Alors oui, les puristes me diront « blablabla ». Et au final, c’est le goût qui prime.9
Ah les vacances ! Le soleil, la chaleur, les explorations de toutes sortes. C’est fatigant !10
Quand on voyage, chacun a ses envies : farniente, nature, sport, ville, club ou en solitaire, etc. L’une de mes priorités – étonnamment – est de manger le plus de spécialités possibles !16
Quand je pars en vacances, j’aime bien avoir un guide ou deux sur ma destination. Même si tout n’est pas parfait, parfois, il nous réserve de bonnes surprises.11
Je suis la première à trouver que beaucoup de touristes sont vraiment insuportables, malpolis et surtout incapables de savoir-vivre.12
Déjà qu’ici, quand un vendeur me regarde trop, je n’ose pas rentrer dans une boutique…13
C’est vraiment très intéressant, d’un point de vue culturel, tant pour voir les différences ou constater qu’au final, nous nous ressemblons tous : la cuisine est importante, et nous touche tous de la même façon, même si les plats et les usages sont différents. Au travers des histoires, nous voyons comment la cuisine relie les gens, leur connote des souvenirs et surtout, comment ils la vivent au quotidien.14
Le jus de mikan est une drogue.15
Le curry japonais, une autre de mes grandes passions culinaires !16 Avant d’aller au Japon, je n’aimais pas le curry. J’ai toujours trouvé que la poudre de curry qu’on trouve ici avait mauvais goût.8 Il faut savoir que le curry japonais est beaucoup moins pimenté que le curry indien.16
Mon mari n’aime pas la cannelle par exemple.17 Moi aussi, après un voyage en Suède à trop manger de cannelle, je n’ai pas pu en ingurgiter pendant des années.18
Jusqu’à cette année, je n’étais jamais allée en Angleterre. Depuis janvier, j’ai corrigé le tir, et j’en suis à mon deuxième voyage !19 Les Londoniens sont vraiment sympathiques !20
J’ai des amis vraiment fabuleux. Tout pour me faire plaisir : découvrir de nouveaux produits, artisanaux et traditionnels !21 Le très grand avantage quand nous allons chez des amis, c’est de découvrir des plats vers lesquels nous ne nous serions jamais tournés.4
Un repas ne peut pas se terminer agréablement sans un (ou deux) desserts !22
Attention : il n’y a aucun intérêt à prévoir plus que nécessaire et surtout plus que votre patience vous permettra de réaliser. Se dégoûter en prévoyant trop de préparation n’est pas une solution ! La pâtisserie doit rester un plaisir.17
La vérité se trouve donc dans votre palais.23 [rires]
Itadakimasu !3
♪ jingle ♪
« Vous êtes bien sur Radio New Vegas, et c’est M. New Vegas qui vous parle, chers auditeurs de la plus aquatique des radios. Pour les siphonnés du bocal, voici les informations du jour.
Les requins de la finance du Strip – M. House en tête – annoncent une semaine spéciale de promotions sur les jetons de casino. N’hésitez pas à vous serrer comme des sardines au Tops ou au Lucky 38 en cette période estivale, bande de veinards.
Un certain coursier volant s’est fait capturer par la Légion. Une petite pensée pour sa famille, car il est désormais muet comme une carpe et ne pourra jamais plus sortir la tête hors de l’eau, la raie bien faite sur le côté. Triste époque.
Un nouveau sexbot fait fureur à l’ Atomic Wrangler. Plat comme une limande, il est pourtant très prisé des thons et morues de tous horizons qui peuvent enfin dépenser leurs capsules. Oui, je suis un peu jaloux. Qu’importe.
Et maintenant, reposons nos oreilles avec une chanson oubliée d’avant-guerre, aussi belle que suggestive. Voici ce cher Bobby qui chante pour nous La maman des poissons. Un caviar à déguster un jet dans le nez.
♪♫ interlude musicale ♪♫
Reprenons le fil des informations du moment.
Une crèche pour super-mutants vient d’ouvrir dans l’Abri 42. Il suffit de faire des yeux de merlan frit pour obtenir une place. Celles-ci se libèrent vite d’ailleurs.
Le Gomorrah cherche un nouveau maquereau frais comme un gardon et prêt à toutes les extrêmités. Comme par exemple jouer à colin-maillard avec des prostituées goules pour attirer le chaland. Il y a peut-être anguille sous roche.
Le King est prêt à tendre la perche à tout poisson qui se prendrait dans son filet car il se cherche un nouveau bras droit. Si vous vous sentez comme un poisson dans l’eau avec le rockabilly des années 60, n’hésitez pas à vous laisser piéger dans Freeside.
Merci pour votre attention, chers auditeurs. Ce programme vous a été présenté par MerlanfritAndCo, la nouvelle caravane qui vous apporte le poisson frais du barrage Hoover. Gardez bien vos branchies ouvertes pour toujours plus de radioactivité sur Radio New Vegas ! »
♪ jingle ♪
]]>Amatrice de bonne nourriture, éternelle gourmande, je tente à mes heures de cuisiner de bons petits plats en essayant de suivre les recettes, mais la plupart du temps je pars en freestyle et le résultat s’éloigne de la recette d’origine.2
Pourquoi ? Parce qu’on m’a fait remarquer qu’on ne pouvait pas laisser de commentaires sur Tumblr. Entre temps, j’ai appris qu’on pouvait utiliser certains outils qui rajoutent cette fonction, je m’en occuperai plus tard.3
Moi l’ex-alsacienne en constant manque de bretzels.4
J’ai redécouvert la joie de faire sa pâte brisée soi-même, ce qui est bien moins compliqué que cette fameuse pâte feuilletée infernale. Donc résolution 2014, je ferai plus de pâte brisée maison et j’en achèterai moins de la prête–à–dérouler !4
Le curry japonais est bien plus doux que son homologue indien et c’est un régal.5
Votre mandoline, qui va se révéler être votre meilleure amie.4
Vive l’invention du micro-onde.6
Cookingwithdog : une chaîne Youtube. Les recettes sont d’origine japonaise et expliquées par Francis le chien qui cuisine avec sa maîtresse. C’est original et très bon.7
Si vous passez d’ailleurs à Paris, allez faire un tour à la Pâtisserie des Rêves et régalez-vous (surtout testez le Paris-Brest ! ♥ ).8
Je désirais un portfolio tout simple, plutôt en noir et blanc, et agrémenté d’une touche typographique. Mais je ne suis ni graphiste, ni designer. Et je ne veux débourser que le strict minimum. Du coup je suis parti à la pêche aux templates HTML 5 gratuits, et aux mockups typographiques.
Voici donc www.johanbonneau.com.
En fait, johanbonneau.fr, www.johanbonneau.fr et johanbonneau.com redirigent tous vers www.johanbonneau.com.
Pourquoi un portfolio ? Pour que ceux qui me cherchent me trouvent. Pour centraliser mes activités connectées.
Pour établir une porte d’entrée officielle vers mon univers. Parce que, tout simplement, j’en avais envie.
Aucun lien vers Facebook ou Twitter d’ailleurs, je n’y suis plus actif.
Je rappelle que toute ma production (articles, sites, wiki) est directement accessible et copiable depuis GitHub.
Voilà. J’en profite au passage pour fêter avec ce portfolio le 105earticle sur ce blog. Enfin centenaire !
Et pour imiter un célèbre bricoleur :
« Bon, moi je vous laisse. Faut que j’aille brûler les poubelles de ma boîte.
Smack ! Smack ! Babiroussa, boulingrin, je vous aime putain. ♥ »
« It’s not a bug, it’s a feature.
— Très drôle Laurent. Alors, tu prépares ta carte de planning poker ? On t’attend là. »
On parle de moi. On m’ausculte, on me triture, on me pèse, on me soupèse et finalement on tranche sur mon sort. On me catégorise, on me prévoit des critères d’acceptance. J’existe. Mais je ne suis pas libre, j’appartiens à un produit. Un certain Product Owner peut me faire basculer dans le néant en un instant. Trêve de rêverie, la réunion de backlog refinement prend fin.
Je suis priorisé puis sélectionné au sein d’un sprint. Dès lors on m’épingle sur un tableau Kanban tel un Prométhée de papier. J’ai une belle vue. J’observe. Et je ne suis toujours pas seul.
L’open space devant moi est d’une rare beauté. Un soin particulier est donné à l’environnement de l’équipe de développement, d’ailleurs j’aperçois même un patio intérieur. Ils ont tout. Je n’ai rien. Et j’entends des voix, les voix de mes compagnons d’infortune, ces post-its multicolores représentant ici une évolution, là un proof of concept, plus loin une étude de faisabilité.
Mais déjà il est trop tard, car on m’arrache à ma torpeur. Je comprends que c’est le grand jour, le dernier jour d’un condamné.
Deux développeurs se penchent sur mon corps, cet amas d’instructions ordonnées, cet effet de bord héritage d’un chantier d’une gloire passée. Ils appellent ça de la dette technique. Le refactoring de code peut commencer.
Et là tout va très vite. Protégés des interruptions par le responsable des perturbations, les deux artisans, architectes à leurs heures perdues, entrent dans la zone, cet espace-temps spécial où la concentration s’allie à la productivité. Le pair programming les épuise mais le test driven development utilisé leur permet d’obtenir rapidement le résultat escompté. De mon point de vue d’esprit conscient, c’est comme si j’observais mon corps se faire triturer par deux chirurgiens talentueux. Et pourtant je ne disparais pas pour autant. Je comprends que je fais l’objet d’un feature flipping. Tel un fantôme je continuerai donc de hanter le programme.
Mais déjà tout est terminé. L’intégration continue prend le relai, les voyants sont au vert. Les développeurs s’en vont discuter open source à un brown bag lunch. Le dernier visage que je verrai est celui du lead developer lors d’une revue de code, avant que mon nouveau corps ne soit envoyé au processus de livraison continue. La mise en production approche, le temps m’est compté. Sur un mur je peux lire cet aphorisme : « There are only two problems in software development and it’s communication ».
Ce soir, les développeurs – ces créateurs et destructeurs de bugs – se coucheront le sourire aux lèvres, contents d’avoir pu améliorer le quotidien de leurs clients. Mais qui sait combien de nouveaux bugs naîtront de cette mise en production ?
N.B. : Pair programming, perturbations, brown bag lunch, feature flipping : explications.1
Je suis un oiseau d’Afrique rusé et voleur, qui dérobe un quart de ma nourriture à d’autres espèces animales. J’utilise pour cela une méthode évoquant la fameuse fable d’Ésope « le garçon qui criait au loup ». On me trouve un peu partout au sud du Sahara.
Petit passereau agressif, je n’hésite pas à attaquer des prédateurs plus gros comme les oiseaux de proie afin de défendre mon nid. D’un noir brillant, je suis insectivore et mes yeux sont rouges.
Je peux vocaliser plus de cinquante cris différents et du coup imiter les cris d’alarme des animaux que je berne afin de leur chaparder leur repas. Quand ceux-ci s’en rendent compte, il me suffit de moduler ma voix pour les tromper à nouveau, avec succès.
Étant le seul animal connu à voler ainsi ma pitance – principalement en hiver – je suis…
]]>Saurez-vous me retrouver ? Photographie de Christopher Mann.
En avril c’était le Scrum Day à DisneyLand Paris : mon Storify de l’événement.
En mai il y eut mon rendez-vous favori : Agile France. Voici mon Storify en guise de compte-rendu.
Vous connaissez l’idée derrière le Definition of Done. Mais savez-vous que la notion de Definition of Ready est aussi importante ? J’ai présenté le sujet en une heure.
]]>4mn bimensuelles de chronique
Dans la lignée de Daniel Morin, Nora Hamzawi n’a pas sa langue dans sa poche. Et c’est aussi frais que la rosée claire du matin. Et un peu salissant.
5mn quotidiennes de chronique Internet
Claire et concise, la chronique de Xavier de La Porte évoque des sujets aussi pointus que dérangeants, le tout en quelques mots. La révolution est en marche.
8mn d’histoire
Dernier rejeton produit par l’équipe du Captain, ce podcast historique n’est pas à mettre entre toutes les oreilles. Enfin si, mais préparez-vous à rire un bon coup !
15mn sur les jeux de société
C’est nouveau, c’est court, c’est malin et c’est sympa, voici un agréable podcast sur les jeux de société. Passion inside!
20mn hebdomadaires sur l’actualité et l’histoire africaines
Indispensable pour un africanophile comme moi. C’est d’ailleurs pour ça que je me suis mis à écouter RFI.
26mn quotidiennes autour du français
Mon nouveau compagnon au quotidien. Yvan Amar est amoureux du français sous toutes ses formes et il le communique rudement bien.
40mn hebdomadaires sur une personnalité africaine
Le point de vue est africain donc il ne faut pas s’attendre à une langue de bois sur certains comportements colonialistes. Et c’est tant mieux.
1h30 bimensuelles de jeux vidéo
Choisissez vos jeux cultes et plongez-vous à nouveau dans leur univers : on en apprend toujours plus avec la caz’ retro.
Retrouvez la liste des émissions francophones que j’écoute – présentes, passées et disparues – en ligne.
]]>Vous trouvez que le TDD c’est chiant ?
Ayez le réflexe pair programming ! Codez en binôme sur le même poste. Effets garantis : qualité accrue du code avec revue en temps réel, remue-méninges en live, fatigue alternée et donc mieux répartie, apprentissage et diffusion du savoir technique et fonctionnel, meilleure communication et entente dans l’équipe, et du fun ! Tout ça pour une dépense de temps mineure (scientifiquement prouvé). Alors n’attendez plus.
Le pair programming, l’essayer c’est l’adopter !
Message de nos experts Alistair Cockburn et Laurie Williams : « for a development-time cost of about 15%, pair programming improves design quality, reduces defects, reduces staffing risk, enhances technical skills, improves team communications and is considered more enjoyable at statistically significant levels. »
Lâchez votre clavier deux secondes et écoutez-moi. Quoi, je vous dérange ? Une perturbation de plus me direz-vous. Vous en avez marre ? Pas moyen de vous concentrer sur votre tâche ?
Mettez en place le kit « responsable perturbations » (casquette offerte). Chaque membre de l’équipe prendra la casquette à tour de rôle. Ce responsable s’occupe de filtrer et de prioriser les mails destinés à l’équipe voire de réaliser les tâches urgentes qui sortent du domaine de compétences du Scrum Master ou du manager. Ainsi on oublie les perturbations pour les autres qui peuvent se concentrer sur leur travail, atteindre la fameuse zone et y rester plus longtemps, voire même oublier l’utilisation d’un pomodoro inutile. À ce sujet, Hadi Hariri est formel : « You’re taking away self-discipline and pull it in the hands of a tomato. »
Aujourd’hui, pour un kit acheté deux casquettes offertes !
Stop au gaspillage ! Optimisez votre temps. Que faites-vous durant votre pause déjeuner ? Organisez un brown bag lunch : partagez vos connaissances, échangez sur un sujet précis, construisez avec vos collègues, testez vos présentations. Tout prétexte est bon pour se réunir sandwich à la main et apprendre de manière décontractée.
Message de notre spécialiste Nicolas De Loof : « contactez-moi si vous êtes intéressés. »
Les brown bag lunch, des amis pour la vie.
Vous pensez à une fonctionnalité qui serait utile à votre produit mais vous ne savez pas si les utilisateurs l’adopteront. Pas de panique, utilisez le feature flipping ! Testez votre fonctionnalité en production sur certains profils et désactivez-la quand vous voulez. Étoffez-la sans la rendre apparente, puis déployez-la quand le résultat vous paraît satisfaisant. Cette pratique doit être utilisée avec parcimonie, mais elle vous rendra assurément de nombreux services.
Feature flipping est gratuit dans la limite du stock de bonne humeur des développeurs.
Notre expert Martin Fowler l’affirme : « While feature toggles are a valuable tool in the box, they are a second-best option. »
Satisfaction 100% garantie.
« Vous est-il arrivé de rater une marche dans le noir ? Vous connaissez alors cette impression qu’on a de vaciller brusquement au bord du gouffre sans en connaître la profondeur. »1
« Elle avait des yeux d’un bleu d’orage, d’un bleu si dense que je l’imaginais, pleurant, faire des trous de ciel dans son mouchoir. »2
« Le rire gras de l’homme avait l’air de se frayer un chemin à travers une gorgée d’eau. »3
« Oui, oui, oui, dit-il, il te reste à connaître ta première femme. » Il fit la grimace. « Ce qui revient à soulever ton premier caillou pour découvrir ta première sale bestiole. »3
« Il existe une heure morte dans la nuit, l’heure la plus froide, la plus noire, celle où le monde a oublié le soir et où l’aube n’est pas encore une promesse, une heure où il est beaucoup trop tôt pour se lever mais si tard que se coucher n’a plus guère d’intérêt. »4
« C’était l’incarnation accomplie et concrète de ce que le romancier fantastique appelle “la chose qui ne devrait pas être” ; et son équivalent intelligible le plus proche est un énorme métro lancé à toute vitesse tel qu’on le voit du quai d’une station – son large front noir surgissant, colossal, du plus loin d’un souterrain sans bornes, constellé de lumières étrangement colorées et remplissant le prodigieux tunnel comme un piston remplit un cylindre. »5
« Le monde autour de moi et mon passé semblent lointains et déformés, comme si le temps et l’espace étaient une pâte molle qu’on peut étirer, mettre en boule, tordre et retordre jusqu’à ne plus la reconnaître. »6
« On reconnaît le rouquin aux cheveux du père, et le requin aux dents de la mère. »7
« La pluie.
Pure, douce, clémente, élixir de choix distillé par le ciel, elle avait un goût d’enchantements, d’étoiles et d’air, relevé d’une pointe de poivre, et glissait sur sa langue comme un sherry exceptionnellement léger.
La pluie. »8
Le pénultième message de jbonneau@mediametrie.fr :
Bonjour à toi.
Si le lundi est le jour le plus haï
Ce ne sera pas le cas ce lundi-ci.
Du classique petit-déjeuner de départ
Aux tournées sobres des bars des Grands Boulevards
Nous discuterons Git au Campus Dev
Après génération d’un panel de rêve.
Viens boire et trinquer avec nous, camarade,
En t’enfilant une bonne rasade !
Et le dernier :
1, 2, 3, soleil !
C’est par un soleil printanier un peu timide que je m’envole aujourd’hui vers d’autres cieux. Ma mission est achevée, et je suis fier d’avoir conclu ce premier accouchement — certes un peu difficile — d’un beau bébé de neuf mois affectueusement nommé PIF. Il y a tellement de choses à dire sur ce projet que je préfère ne pas m’épancher ici, et garder ce qu’il faut sous le coude pour nos prochaines rencontres arrosées. Une mention spéciale pour les stars du PanelN qui m’ont supporté jusqu’à maintenant : Ahmed, Elsa, François, Justin, Roland et Sadok. Et une arrière-pensée pour ceux qui sont partis en chemin : Svetlana et Julien. Comme a dit feu le général von Moltke : « Aucun plan de bataille ne survit au contact de l’ennemi ».
Merci pour vos messages accompagnés de cadeaux, ça me touche, vraiment. Ceux qui souhaitent garder le contact peuvent facilement me trouver sur la toile, ou tout simplement m’envoyer de temps en temps un mot doux à l’adresse xxxx@xxxx.com.
Pour finir, je vous en voudrais personnellement si vous ne veniez pas boire un coup avec moi ce soir en plein cœur des grands boulevards parisiens. Et il y aura des tournées offertes !
Si j’osais, je vous demanderais un ROTI à main levée sur le temps de lecture de ce message. On ne se change pas. Allez, comme on dit chez moi : veloma !
Johan
DLC : J’avais promis de parler de tentacules, voici au moins un texte qui devrait vous faire plaisir.
]]>C’est encore Google en tête de ce classement avec sa géante chasse aux pokémons sur Google Maps. Attrapez-les tous !
Le poisson pas frais du jour est estampillé Facebook. Suite aux rachats médiatiques de ces derniers mois, la mode de ce 1eravril a été d’en inventer d’autres. Citons les cas de BoardGameGeek et de Leica. Mais également celui de Mojang qui ironiquement proposait carrément une version spéciale de Minecraft intitulée Facebook 404.
C’est le thème fort du moment et sans doute la future poule aux oeufs d’or. En attendant, Clubic ôse le risible, et HTC la moquerie pure et simple. Mais c’est Samsung qui s’est le plus creusé les méninges.
Et si la meilleure console de jeu vidéo sortait aujourd’hui ?
Phénomène parodique classique, la déclinaison du numérique au physique fait toujours sourire. Exemple avec SwiftKey.
La réalité augmentée est déjà là, et les dérives qui vont avec. Belle démonstration par le collectif Orange.
Pour un confort accru en avion, un rêve devenu réalité. Ou pas.
Hearthstone est déjà dépassé, Blizzard annonce Outcasts. Tenté ?
Voici un mix des concepts précédents servi par une belle réalisation, par Razer.
Nokia l’a fait : retour du 3310 en Windows phone. Il fallait oser.
Quand le copier-coller s’immisce dans la bioinformatique. Joli travail !
Un quizz à propos de vrais poissons que je vous recommande chaudement. It’s science bitch.
]]>Je suis le plus grand carnivore d’Afrique. Originaire d’Afrique centrale et orientale, les membres de mes colonies sont tous aveugles. Redoutable prédateur, ma morsure peut être très douloureuse. Comme je ne lâche jamais prise, certains peuples tels les Pygmées m’utilisent comme points de suture pour refermer leurs plaies.
De taille minuscule, je peux tout de même être dangereux pour l’homme. On m’a vu dévorer des bœufs entiers en moins d’une heure. Lorsque je traverse un village, ses habitants l’abandonnent temporairement. On me surnomme les Huns du monde des insectes.
Ma couleur varie du noir foncé au jaune orangé. Je me déplace quotidiennement avec mes sœurs dont le nombre peut atteindre vingt millions. Certains m’appellent alors marabunta. J’apporte la mort sur mon passage.
Ma société s’articule autour de castes, et mon efficacité m’a valu le surnom de légionnaire.
Je suis…
Maintenant je vais vous faire un tour d’horizon de cette fameuse méthode. Par contre, soyez indulgents, je ne l’ai pas directement expérimentée moi-même, sauf sous son aspect Scrumban – un mix entre Scrum et Kanban qui a le vent en poupe.
D’où vient le terme ? À l’origine kanban est un mot japonais qui désignait les fiches cartonnées que l’on fixait sur les bacs de pièces dans une ligne d’assemblage. Comme celle-ci. Et très vite tout un ensemble de pratiques ont vu le jour au sein du Lean chez Toyota, des pratiques basées sur le management visuel.
Celles-ci sont aujourd’hui adaptées à l’environnement IT, et sa formalisation par David Anderson est toute récente (2010). À ce propos je vous recommande la lecture de ce livre de référence en français écrit par Laurent Morisseau.
Mais concrètement, le management visuel ça donne quoi ? Eh bien ça donne ça, ou ça. Ça ne vous rappelle rien ? Et oui, les tableaux de tâches Scrum sont des tableaux kanban simplifiés et adaptés.
En gros, Kanban propose une méthode d’amélioration continue par des processus que j’évoquerai plus loin. Celle-ci cherche à fluidifier le travail en le rendant visuel, en le contraignant par des limites et en cherchant la bonne séquence d’activités. Elle est non prescriptive, peut être appliquée à n’importe quelle méthode déjà en place, et se construit principalement de manière empirique. Il n’y a pas de rôle défini comme dans Scrum, mais Kanban partage les valeurs agiles.
Je parlais de management visuel pour observer le flux d’activités dans son ensemble. En voici un exemple sur une équipe de réalisation. Toutes les tâches sont visibles et leur cycle de vie traverse des états représentés ici par des colonnes. Sur les tableaux kanban on parle plutôt de minimal marketable feature au lieu de User Story. Ces MMF représentent le plus petit incrément de valeur livrable en production. On utilise des cartes kanban pour les afficher et les manipuler. Ces cartes présentent diverses informations comme la date d’entrée ou une description succincte.
En voici un autre exemple. On peut notamment jouer avec les couleurs et les lignes pour que l’information soit la plus claire et efficace possible. Et il y a des chiffres au niveau des noms de colonne.
Ces chiffres sont là pour limiter le WIP. WIP signifie Work In Progress ou Work In Process, qui a été traduit par Travaux À Faire. Des études montrent que le multitâche est contre-productif. Le context switching fait perdre beaucoup de temps. C’est pour ça qu’un des principes de base de Kanban est de limiter le travail en cours en posant des limites sur certaines colonnes ou groupes de colonnes. On ne peut commencer une nouvelle tâche si le nombre maximum de tâches en cours est atteint. Il faut d’abord libérer de la place en terminant des éléments. Stop starting and start finishing. Ces limites sont appelées limites hautes. Il existe aussi des limites basses qu’on peut utiliser pour déclencher certains événements. Par exemple si j’ai moins de deux tâches prêtes on peut déclencher une phase d’alimentation de la colonne Prête.
Tout ceci tend à fluidifier le flux d’activités et à éviter les files d’attente et les stocks. En effet, la principale préoccupation de Kanban est d’optimiser le flux de valeur et de réduire le time to market. Le système Kanban peut embrasser tous les cycles de vie d’une MMF, depuis sa conception jusqu’à sa livraison en production. Mais qu’est-ce qui se passe quand ça coince ?
Des goulets d’étranglement peuvent se former comme des files d’attente, donc du stock. Ces problèmes apparaîtront clairement dans le système, et il faudra les purger, par exemple en ajustant les limites ou en modifiant les règles comme ne jamais commencer un travail s’il y a un risque probable de blocage.
Pour cela Kanban fait émerger un système en flux tiré au lieu du classique flux poussé. On parle bien du mouvement des élements dans le système kanban. Prenons un exemple. En flux poussé, le responsable fonctionnel peut écrire toutes les specs dès qu’il a le temps. Comme lors du cycle en V. En flux tiré, il le fera quand le développeur en aura besoin, par exemple quelques jours avant. On peut dire que l’activité en amont est calée sur l’activité en aval. J’ai inséré un exemple que vous pourrez lire à tête reposée.
Le jeu est d’être transparent et d’afficher tous les indicateurs, limites ou règles, sur le tableau kanban pour que tout le monde se les approprient et les fassent évoluer. Par exemple, que fait-on quand un élément est bloqué depuis plusieurs jours ? ou quand il avance trop lentement ? Quels sont les critères de changement de colonne ? Quel élément sélectionne-t-on au sein d’une file d’attente ?
Le temps pris pour réaliser une MMF s’appelle le temps de cycle. On parle de temps de traversée concernant le système complet, de la demande client à la livraison. En notant les temps de cycle on peut dessiner des cartes de contrôle et repérer a posteriori les éléments les plus problématiques. On pourra aussi calculer le débit moyen du système pour pouvoir planifier à moyen et long terme. On pourra également mesurer le niveau de performance à la date d’échéance, c’est-à-dire entre le temps initialement prévu et le temps effectif. Avec ces indicateurs on peut établir des diagrammes de flux cumulé qui permettent de contrôler l’état du système. Certains mettent même en place des obeyas, des tableaux de bords riches qui, des fois, remplissent carrément toute une salle.
La méthode Kanban est empirique. On ajuste en permanence les contraintes et les règles. L’amélioration continue est au cœur du système. En ce sens Kanban s’inscrit totalement dans la philosophie Kaizen et suis le modèle PDSA : Plan, Do, Study et Act pour obtenir régulièrement du feedback et s’améliorer le plus rapidement possible. Vous en verrez un exemple dans l’atelier qui suit cette présentation.
Pour aller plus loin, l’expérience acquise dans l’univers industriel pour les flux d’activités nous permet d’utiliser des méthodes scientifiques pour améliorer notre système. Je ne vais pas les expliciter ici car ça devient un peu technique.
Voici un rappel des itérations Scrum qui regroupent en un même rythme la priorisation des tâches, la démo client, la rétrospective et la livraison. En Kanban ces cadences sont découplées et s’adaptent au projet. Il n’y a certes pas d’itération mais un flux en continu qui applique le modèle PDSA. Parmi les rituels récurrents on peut aussi citer l’injection des éléments, le triage des files d’attente ou la livraison des MMF. Dans les systèmes les plus optimisés on peut viser le juste-à-temps afin d’obtenir un flux tendu total. Pas de stock.
Pour mettre en œuvre tout ce qu’on a vu, Kanban propose quatre principes de base. Start with what you do now : ce qui veut dire qu’on peut mettre en place Kanban conjointement avec n’importe quelle méthode de gestion de projet déjà en place. Agree to pursue incremental, evolutionary change : s’améliorer en continue, de manière incrémentale. Respect the current process, roles, responsibilities and titles : le changement se fait en douceur, à chaque nouvelle amélioration. Pas de changement de paradigme comme c’est le cas de Scrum. Encourage acts of leadership at all levels : pour des équipes responsables qui ajustent le système à tous les niveaux et à leur initiative.
Ces principes sont déclinés en six pratiques que nous venons de voir. On peut résumer tout ça sur un tableau kanban en visualisant les contraintes, les règles et les cadences.
Un des buts du management visuel est l’appropriation du système par l’équipe. Si le kanban n’évolue pas régulièrement, c’est mauvais signe. Voici un exemple de tableau vertical, puis un autre plus exotique encore. Celui-ci est utilisé pour faire mûrir un backlog. Ici nous avons un portefeuille de projets. Des services comme le marketing, la TMA ou l’exploitation sont aussi friands de Kanban. Un autre exemple sur la gestion d’une cave à vin. Un autre sur une consommation de jeux vidéo, et pour finir un exemple de Kanban personnel pour gérer ses tâches quotidiennes.
En conclusion, je dirai que la force de Kanban est son adaptation à tous les environnements grâce à son développement en flux qui vise à optimiser la production de valeur et à minimiser le gaspillage, le tout de manière empirique et sans changement radical de vos process.
Merci pour votre attention.
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