Parlons un peu du format gif1. Vous savez, ces images animées qui encombraient la chaussée il y a quelques années, tel ça ou ça. C’est marrant hein mais c’est pas très beau.
Fondamentalement l’image animée se situe entre la photo et la vidéo. Et à ce carrefour on trouve des choses étonnantes comme le sujet du jour : le cinemagraph. Et là c’est autrement plus classe.
D’autres exemples ?
Dans le cinemagraph, le mouvement apparent est certes répétitif mais demeure très léger, très fluide. En fait, plus il est subtil plus on peut apprécier l’apport du mouvement au sein d’une photographie. Le cinemagraph se prête bien aux scènes de film et à la mode en général.
Comment en faire ?
Le plus simple est de transformer une vidéo via un éditeur adapté. Ces deux tutoriaux sous Photoshop vous aideront dans votre tâche. Autrement, il existe des applications toutes faites sur smartphone.
Pour finir sachez qu’un projet de recherche Microsoft, Microsoft Research Cliplets, vous permet de générer facilement des cliplets, une version enrichie du cinemagraph (possibilité de mouvement mirroir, de déclenchement synchronisé et autres fantaisies).
Mes travaux ?
J’ai joué le jeu et essayé de réaliser des cinemagraphs avec Cliplets.
Pensez à stabiliser votre vidéo (avec un pied par exemple) ou ce genre de désagrément apparaîtra.
Un début de réconciliation avec le format gif ?
- Ça se prononce [ʒif] comme Gif-sur-Yvette ↩