Pour mon premier Follow Friday voici quelques mots¹ avec Lâm, un blogger esthétiquement influent.

Quelques mots sur toi ?

pétasse, clubber, nerd, fan de confessions intimes, s’endort avec ses loutres en peluche²

Génération Internet hein ? geek touche-à-tout ?

C’est fascinant, de découvrir un nouveau domaine. Tu es aspiré par ta soif de savoir, tu lis, bookmark, mémorise, wikise, teste tout : Gaming, cartes graphiques, connectique, sono, home cinéma, sneakers, dev, photo… Il m’arrive régulièrement de m’attaquer à un nouveau champ de savoir. J’ai parfois l’impression que la découverte et l’apprentissage m’intéressent plus que la discipline elle-même. Un peu le syndrome Lego, où tu t’amuses plus à comprendre et construire le modèle que de vraiment jouer avec.³

La photographie a pris une part prépondérante dans ta vie. Tes sujets préférés ?

il y a surtout des filles et des loutres, mes deux passions :P⁴

Grâce aux réseaux sociaux, la communauté amateur explose et s’expose. Ne risque-t-on pas de tourner en rond ?

L’intérêt aujourd’hui de parler de soi ou de se raconter, ou de se mettre en scène, ou de poser une couche de narration sur sa vie, sur sa personnalité ; je trouve ça assez moderne en fait. […] Je pense que le côté amateur, le côté perfectible est très attachant, et faut pas que les gens le perdent de vue, ça.⁵

Ta réputation de gamer n’est plus à faire. D’ailleurs, c’est quoi le Street Club ?

C’est à la base des soirées Street Fighter que j’organisai chez moi avec des potes et des inconnus motivés pour respecter l’épuisant code d’honneur :

• On mange mal
• On parle mal
• On joue sale (3e règle arrivée naturellement après deux heures de dose)

Le Street Club s’est mué avec le temps en un énorme groupe de gamers grandes gueules, des amis soudés et je suis passé de fondateur à membre actif. C’est toujours chouette de voir une entité t’échapper et devenir plus grosse que toi.⁶

Parlons de bouffe tiens. Ton restaurant préféré ?

J’ai droit à 3 choix ? Oui, évidemment, hein :

• Pas très parisien, mais le Pho, qui te sert d’énormes soupes vietnamiennes en 34 secondes.
• Grand classique, l’Ebauchoir et sa carte toujours fraîche et audacieuse.
• Le resto Unico enfin, toujours en bas de chez moi, superbe restaurant argentin à la réservation capricieuse mais aux viandes divines.⁷

Il paraît que tu as participé à un épisode de Bref ?

J’aurais pu me la péter, vu le succès de la série, mais je ne peux pas trop. Car ceci est une l’échelle du se la pétage :

• Ton jeu d’acteur dégage une présence qui dévore la pellicule : 100 points
• Tu es archi pistonné par le réal’ : 30 points
• Ton visage apporte quelque chose : 15 points

Vu que je ne sais pas du tout jouer (0 pts), mais que j’ai vaguement la tête d’un des deux mecs qui ne sert à rien chez Black Eyed Peas (7 pts) et que je suis pote de soirées avec Bruno, le co-créateur (20 pts) et co-auteur de la série, ils m’ont casté. Et je correspondais bien pour avoir l’air fatigué, puis pour ne rien dire et avoir les cheveux lâchés.⁸

Comment s’est passée ta collaboration avec le magazine Wired ?

Travailler pour Wired, même en “one shot”, c’est un rêve, mais qui a un peu tourné vinaigre pour moi, avec un véritable blocage d’écriture. Du coup, j’en ai profité pour co-écrire mes chroniques, une méthode que je teste dernièrement, notamment sur Glamour, avec Alice et Clémence.⁹

Ta résolution du moment ?

C’est décidé dans (et sur) ma tête : en 2012, je coupe mes longs cheveux.¹⁰

Pour finir, un conseil ou un coup de gueule ?

Je n’ai jamais compris pourquoi certaines personnes utilisent leur souris sur un espace de 2cm², comme ça. Un centimètre de débattement vertical, 4 en horizontal. Sur un tapis infâme qui ne glisse pas et qui fait foirer le capteur de la souris. […] Un tapis de souris qui glisse au poil, c’est même pas 8€. […] Le prochain que je choppe, c’est trackball et pis c’est tout.¹¹

Merci !

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