Quel est votre rapport au temps qui passe ?

À défaut de lapin en chocolat pour Pâques, les Papous ont évoqué dimanche dernier (mp3) le lapin pressé de Lewis Carroll, ainsi que le fameux Chapelier : « Le Temps n’admet pas qu’on le veuille marquer comme le bétail».

Les jours passent comme des voitures, dit l’autre. Jettons un coup d’oeil au rétroviseur !

Un poison plutôt addictif alors, comme une drogue qu’on attend tous les ans au carrefour du mauvais goût, de l’imagination et de la technique. Sacré 1er avril !

Ce nouveau cru 2012 n’a rien à rougir, voici une sélection à haute teneur WTF des meilleurs poissons pris dans la toile.

C’est l’histoire d’un flyer pour une soirée que je me propose d’organiser. Alors voilà le topo : je cite quelques jeux que je suis suceptible d’apporter et ils me pondent un flyer à mailer à toute l’entreprise. Belle publicité. Soyons francs, je ne suis ni designer, ni graphiste, et bien que je revendique un intérêt particulier pour ces domaines, mes connaissances sont ridicules. Attention, loin de moi l’idée de décrier telle ou telle personne, le but ici est de discuter un peu mise en forme.

Je suis un fainéant.
Un véritable adepte de l’efficacité au service du moindre effort. L’apanage de ma génération selon certains ; de la pure fainéantise selon ma grand-mère ; de la procrastination selon d’autres. Mais bon voilà, comme des générations avant la mienne, la recherche du beau reste omniprésente et constitue un combat de tous les instants : goût musical, look, aisance à l’oral, style d’écriture, etc. Pour développer mon sens de l’esthétique j’ai choisi une voie très accessible, presque simpliste de nos jours, mais aucunement facile : la photographie.

Le déclic est venu un printemps, suite à une réunion de famille où ma tâche fut de compiler les photos souvenirs provenant des compacts numériques des uns et des autres. Stupeur et tremblements. Une telle médiocrité de souvenirs est proprement abominable. Quelques mois plus tard j’achetai mon premier reflex : un Canon 450D d’occasion.

Quel photographe suis-je aujourd’hui ?

Ce programme vous est présenté par la dynamique Charlotte.

Salut les loulous !
Allez, on se remue, hop hop. Le sport, c’est la santé ! Au menu du jour je vous ai concocté un exercice qui plaira d’abord aux amoureux des biceps… il s’agit de pompes ! Votre jogging est bien mis ? Vos chaussures sont lacées ? C’est parti !

On commence par une pompe, on descend bien et on remonte. Puis on se met debout, oui oui allez, et on enchaîne avec un une-deux tranquille. Pensez à bien souffler hein. Et c’est reparti pour deux pompes ! On ne triche pas, les fesses sont bien alignées avec le dos. Pas de temps mort ! Sitôt les deux pompes terminées, on se relève à nouveau pour un une-deux rythmé. Et oui, vous l’aurez compris, on repart au sol pour trois pompes ! Facile hein ?
Et bien on continue ainsi en rajoutant une pompe puis une autre puis une autre… Ça commence à être dur, mais on ne baisse pas les bras, car on peut le faire ! Le but est de finir la série de dix pompes. C’est un exercice pour les champions, vous en êtes un n’est-ce pas ?
Pensez à récupérer pendant le une-deux. La réussite de l’exercice dépendra surtout de votre mental. Transcendez-vous ! Si vous n’y arrivez pas aujourd’hui, ce sera demain.

À bientôt les amis !

♪♫ jingle ♪♫

« Quoi ! Tu n’as pas de smartphone ? Tu es à la rue mec. »
« Mon smartphone c’est ma vie. Juste indispensable. »
« Ce que je fais grâce à mon smartphone ? plein de super trucs ! je ne peux m’en passer. »

Bonjour à tous ! Bienvenue pour cette nouvelle émission de votre rendez-vous habituel. Mes chroniqueurs du jour sont les frères GleN et hamsterBoo, ainsi que Spifff qui revient de vacances. La touche féminine sera assurée par la charmante tsuki-chan.

Premier poème que je choisis de mettre en avant, « La Courbe de tes yeux » de Paul Éluard est une éloge à la femme qui me procure instantanément une émotion intense, légèrement teintée de nostalgie (ô bac de français ! suspends ton vol). D’autres suivront.
Vive les yeux ! Vive la femme ! Vive la passion !

Ah. Il va de soi que tout texte exposé sur ce blog est su par cœur. Non mais.
Maintenant, silence. Place au chef-d’œuvre.

Bref. On m’a fait remarquer que je prenais du ventre. « Tu verras, après 30 ans ce sera pire ! J’appelle ça ma bouée de sauvetage. [Rires] »

J’ai commencé le rugby. Au bout de plusieurs semaines, non seulement les crampes ne s’arrêtaient pas mais le gel est arrivé. J’ai arrêté le rugby.

Puis un copain m’a parlé de cette activité de self-defense.
« Tu vas voir, ya des kimono, des filles, et on se tape dessus ! » Wow. J’ai signé.
Et là j’ai pris cher.
Des pompes, des abdos, des marches en canard, des roulades, de la boxe. Même des filles qui te tapent dessus. Puis on apprend des techniques et on passe un examen. Au lieu de m’entraîner je suis parti skier. Revenu pour la dernière séance révision, j’ai morflé : courbatures monstrueuses et douleur à la jambe. En plus le prof surprend mes marques de bronzage et me dit : « Toi, j’te garantis, tu vas prendre cher à l’exam’. Y en a qui peuvent pas aller au ski c’t’année. »

4h d’examen à plus de 100 dans un gymnase scolaire. Un peu de tension dans l’air, mais la fierté d’appartenir à une grande famille qui se constitue de jour en jour. Puis des souvenirs inoubliables immortalisées par une photo de groupe.

Bref. Je suis ceinture jaune de krav maga.

J’adore lire.

La lecture, c’est le summum de la culture. Pourtant la flemmardise aiguë ne m’épargne pas : aller acheter un livre, savoir le transbahuter, faire le trajet jusqu’à la médiathèque ou mettre en place un marque-page… tant de motifs pour ne point lire. Triste culture.
Mais tout ça est désormais révolu. Le numérique dépasse le physique. Non en qualité (rien ne vaut un bon bouquin papier) mais en accessibilité. Oui ça marche ! Depuis que j’ai ma liseuse, mon plaisir de lire est renouvelé. Je peux lire partout, tout le temps. Une semaine de ski ? trois livres engloutis. Un métro bondé ? une main suffit pour lire. Un déjeuner en solitaire ? liseuse allumée, c’est une expérience agréable. Comme j’aime narcissiquement valoriser chacune de mes activités, voici la liste progressive de mes lectures numériques à ce jour : senscritique.

Je me rappelle du conseil d’un professeur de prépa, un sacré dragueur au dynamisme contagieux : « Pour se cultiver, juste trois mots. Lire. Relire. Écrire. »

Kyaaaaaaaaaahhhhh !
Oui. Les soldes sont là.

Les soldes d’hiver ont été lâchées ce matin. De mon bureau l’effervescence de la rue s’apparentait à une vision spatiale : une multitude de débris spatiaux se déplaçant en tout sens, avec violence mais sans bruit. Se percutant souvent. Se désintégrant parfois. Rapport à l’excellent manga Planètes, sans doute.